Benoît Doumbouya
Psychologue, ergonome & juriste du travail
Sommaire de la législation
Les conseils
La jurisprudence commentée
L'offre de formation juridique
item8
Psychologue du travail L'analyse ergonomique L'assistance juridique La prévention des risques
Veille juridique en santé au
Accueil
Contact Plan du site

Un décret du 24 août 2010 accroît le contrôle des arrêts de travail par des délais suspensifs des prestations

Le décret n° 2010-957 du 24 août 2010 relatif au contrôle des arrêts de travail, fixe les délais nécessaires à la mise en oeuvre de deux dispositifs ayant pour objet d’accroître le contrôle des arrêts de travail dus à une maladie ou un accident.

Je rappelle qu’un contrôle médical portant sur tous les éléments d'ordre médical qui commandent l'attribution et le service de l'ensemble des prestations de santé, peut constater les abus en matière de soins, de prescription d'arrêt de travail et d'application de la tarification des actes et autres prestations.

En effet, l’article L315-1 du Code de la Sécurité sociale, dispose que des contrôles systématiques, mandatées par l’employeurs peuvent être effectués. Le second contrôle d’un salarié est de droit (obligatoire).

Le premier dispositif concerne les salariés qui ont fait l'objet, pendant leur arrêt de travail, du contrôle d'un médecin mandaté par leur employeur. Lorsque ce médecin conclut à l'absence de justification de l'arrêt de travail, le médecin-conseil de l'assurance maladie peut demander à la caisse de suspendre les indemnités journalières. Le salarié dispose alors d'un délai de dix jours francs à compter de la notification de la décision de suspension des indemnités journalières pour demander à la caisse de sécurité sociale dont il relève un examen de sa situation par le médecin-conseil. Ce dernier doit se prononcer dans un délai de quatre jours francs à compter de la saisine du salarié.
Le second dispositif prévoit que tout arrêt de travail prescrit dans les dix jours francs suivant une décision de suspension des indemnités journalières est soumis à l'avis du médecin-conseil de l'assurance maladie qui dispose d'un délai de quatre jours francs pour se prononcer.

Accès direct au décret

Mentions légales Ce site est développé par
Sommaire de la législation Les conseils La jurisprudence commentée L'offre de formation juridique item8b L'assistance juridique L'assistance juridique Veille juridique en santé au Veille juridique en santé au